Que le spectacle commence....[PV Ginny]

Admin Messages : 41 Date d'inscription : 07/09/2009

Ce jour là, un soleil pale, mais présent avait enveloppé le village de sa lumière blafarde. Après des mois de pluie saisonnier, il avait enfin finit par se réveillé et chasser ses nuages gris cotonneux, pour un ciel blanc cassé et triste.
Pourtant, le matin avait sonné ses cloches et les coqs avaient mêlé leurs chants à ces carillons abrutissants, pour réveiller les villageois et les pousser à leurs monotonies quotidiennes. Pierre Morhange, adolescent fourbe et libre, était bien sur déjà hors de l’internat à serpenter les allées marchandes de la place principal et à dérober de quoi manger. A croire, que les punissions qu’il avait reçu pour chapardage à l’étalage, lui faisait ni chaud, ni froid. Il arpenta une petite ruelle, puis fit le tour du village jusqu’à une dizaine de chapiteaux. Le cirque de l’étrange était revenu de sa tournée française et au programme des Métamorphites en captivités. Il resta un peu bête devant l’écriteau, puis entra comme un vagabond, sans payer. Il était curieux….Curieux de voir un Métamorphite de près, mais aussi attristé par le fait de les exposer comme des créatures monstrueuses à ses hommes sans aucune morales. Même s’ils étaient l’ennemi premier de son village, jamais il n’aurait souhaité une tel humiliation.

Il prit place sur les gradins et resta neutre, vis-à-vis de l’ambiance qui grondait. Pierre n’était pas de ceux qui se nourrissaient des malheurs et surtout pas des blessures. Le loup qui longeait la bordure de cette place de sable, paraissait malade et abattu. Il suffisait de regarder son poil pour comprendre qu’il était en sous nutrition et battu à mort pour désobéissance. Il tourna vivement la tête pour observer le comportement honteux du publique, puis arrêta son regard sur une jeune fille au cheveu roux, d’un age peu éloigné du sien. Curieusement, celle-ci ne frappait guère dans les mains, n’incitait pas le spectacle à la violence….Son visage n’était neutre pour autant, il y avait de la peine et du désarroi. Comme-ci que la créature bafoué était son propre frère. Alerté par la fragilité de sa personne, Pierre descendit deux gradins plus bas et se plaça près d’elle, bousculant au passage un homme complètement ivre, qui criait « à mort…Il fau t abattre cette créature démoniaque… »

Il se pinça les lèvres avec gènes, un peu intimider par le silence de la jeune fille, puis la regarda avec attention. C’était la première fois, qu’il la croisait, elle n’était pas de Nothern Star….Ca venu était mystérieuse, très mystérieuse, mais guère anodine…Il croisa les bras comme pour cacher sa déstabilisation sous une marque de supériorité, puis lui adressa un petit « bonjour » discret et furtif. Pierre était connu pour son caractère introvertie, depuis la fugue de son père et son inscription à l’internat, il s’était replier sur lui-même et refusait tout contacte avec autrui. Pourtant aujourd’hui, il avait osé mettre fin à ses barrières pour comprendre cet inconnu désemparé.
Ses joues s’empourprèrent de gènes et de confusion, il était lamentable, ridicule….Lui qui aimait joué les tyrans à l’internat, voilà qui n’arrive guère à aligner trios mots. Il détourna le bleu de ses yeux sur le loup, puis sur l’homme qui tenait un fouet dans ses mains. Il lui rapellait un peu le directeur, toujours prêt à donner des coups pour affirmer sa supériorité. Pierre n’avait aucune opinion sur cette guerre ancestral, mais à ce moment là, il se posait bien des questions sur la définition d’animal. A nouveau, il détailla la jeune fille du regard, puis resta un peu quoi de ses impressions….C’était étrange, mais quelques choses d’inchiffrable brillait dans son regard, elle n’était pas du coin….Mais qui pouvait-elle être ? L’Ombre ? Pierre avait eut vent de la légende, comme beaucoup d’autres enfants et rien de précis en ce qui concernait son apparence. Non, Cela n’avait aucun sens….Le jeune garçon se fourvoyait comme d’habitude. Pourtant, quelques choses la différait des autres…..

Il souffla, un peu perdu dans ses questions sans réponse et regarda amèrement ce spectacle, qui à peine débuter, tournait déjà à l’esclavage. L’animal était essoufflé, sa longue langue pendait, laissant une fine traîner de salive sur le sable blanc de la piste. Sur le coup, Pierre avait eut presque envie d’intervenir pour mettre fin à cette calomnie, mais la peur des hommes, le cloua sur bois inconfortable du gradin.
L’homme aux bacantes, lui faisait peur, son sourire faux et fourbe, lui avait noué l’estomac. Il lui rappelait bien trop Rachin, son visage exprimait autant de sadisme. Pierre n’était pas loin l’objet d’une foire, il n’était si différent de ce Métamorphite…. Les yeux un peu plus brillant, il le regarda tournoyer comme un condamné, l’homme ou la femme qui se cachait derrière se pelage grisonnant était déjà mort.

Messages : 11 Date d'inscription : 10/09/2009

Un cirque avait été organisé au de Nothern Star, et par simple folie Ginny décida de s’y rendre, et voir ce que les villageois faisaient pour s’amuser. Si elle se faisait prendre c’était surement la mort assuré, et elle devait se faire très discrète, ce qui était bien sûr dans sa nature. Mais si elle allait en humain, et qu’elle passait la frontière, elle se ferait surement repérée et fusillé sur place…c’est pour cela, qu’elle décida d’utiliser son don de métamorphose, et vue que les villageois n’étaient pas de grandes lumières ils ne s’en apercevraient probablement pas. Elle survola le domaine obscur afin d’arriver à destination. Dans son cœur ne battait aucune peur, et il était peu probable qu’on la reconnaisse, vu que les batailles sont plus souvent organisées la nuit, et que du haut de sa tour la petite rouquine était peu reconnaissable, même si plusieurs hommes avaient pu goûter le venin de ses flèches. Lorsqu’elle fut arrivé à destination, elle remarqua que le n’avait aucunement changé…cela faisait des années qu’elle n’y était pas retourné et à ce moment elle se sentait quelque peu perdu…mais l’on pouvait tout de même sentir l’ambiance pesante qu’il pouvait y régner. Tout n’était pas aussi sombre que dans la forêt, et une lumière aveuglante vint agresser les yeux émeraude de la petite rousse. Le ciel était blanc, et ce village habituellement pluvieux était quelque peu éclairci par le soleil qui essayé en vint de faire une petite apparition. Les habitants étaient euphoriques et se dirigeaient tous vers un seul et même endroit, et par simple curiosité Ginny suivit la troupe, qui visiblement n’avait guère remarqué sa présence.

Les cries se faisaient assourdissants et inaudibles, et l’excitation semblait être dans tout les esprits. Que pouvaient-ils bien préparer pour être dans un état si soudain ?...elle avancement vers les gradins et s’assied, visiblement le spectacle avait déjà commencé. Ce qu’elle vit la figea d’horreur. Un membre de la meute se faisait torturer à mort devant la foule en délire…un jeune loup, qui visiblement lui aussi avait été beaucoup trop curieux, et à présent en payait les conséquences. Elle était là…seule et impuissante, ne savant guère quoi faire face à la détresse du jeune métamorphite. Tout le monde criait, et avait l’air heureux du spectacle qui se tenait devant eux…cela en était vraiment pitoyable. Ginny détestait ces personne pour le simple fait qu’ils étaient méchant et immoral, et ne cesserait jamais de se battre contre eux, non pas parce qu’ils avaient tué ses parents, même si elle devait s’avouer que cela avait approfondit ses motivations, mais aussi pour défendre ses opinions et ses idées, et pour elle ce genre de personne n’avait aucune valeur. Bien sûr, il ne fallait guère faire de généralité, et il se pouvait quelques uns d’entre eux pouvaient être des personnes tout à fait respectable…pour la jeune fille il fallait toujours rester juste dans ses positions, même si parfois cela pouvait être compliqué. Elle fixa la scène, le regard remplit de tristesse et de culpabilité de ne pouvoir rien faire. Ginny aurait préféré ne pas voir tout cela, bien qu’elle ait déjà vue pire, elle se maudissait d’être aussi curieuse et irréfléchie.

Une voix la sortit de son horrible contemplation, une voix masculine. Elle tourna son visage, et elle put apercevoir un jeune homme, pas vraiment plus vieux qu’elle. L’avait-il reconnu ? Visiblement non, et lui n’avait pas l’air de se mêlait à la foule, et lui glissa même un « bonjours », elle lui répondit d’un signe de tête. Elle ne tenait pas à parler, beaucoup trop timide et introvertie, et si quelqu’un en venait à la reconnaître elle serait perdu, et la vie des personnes de la forêt serait d’autant plus menacé. Mais sans savoir pourquoi, la jeune femme le trouva quelque peu différent, pourtant ses pères avaient surement été les personnes qui les avaient exilés, et avaient fait d’eux les esclaves de l’ombre. Elle aurait bien voulu s’en aller sans ne rien dire, mais cela serait probablement suspect, et elle devait rester naturelle même si la situation ne l’était pas. Elle demeura immobile et retourna le visage vers le pauvre animal qui en voyait de toutes les couleurs. Pour les villageois, la vision était amusante et festive, mais pour Ginny elle était lourde et triste…comment pouvait-on faire des choses pareilles à un être vivant ? Et dire que si elle se faisait repérer, ils lui feraient surement subir le même sort. Elle n’avait pas peur de la mort, mais de tout ce qui pouvait s’en suivre avant. Sa fierté était la pire chose que l’on pouvait lui prendre, et elle se fichait bien de sa vie qui n’était pas plus précieuse qu’une autre. Le métamorphite trouva enfin la mort sous les hurlements de la foule qui se faisait de plus en plus excité. Il y’avait des danses, et certain ivrognes criant leur victoire. Il ne ressentait plus aucune douleur, et pouvait enfin ressentir le bonheur de la paix, une paix qui ne lui avait jamais été accordé. Dans tout les cas, sa mort ne sera pas vint et d’une manière ou d’une autre celle-ci sera vengé.

-En voyant cela, on se demande qui sont les réels animaux…

Avait-elle dit en s’adressant à la personne à côté d’elle. Elle ne voyait pas pourquoi elle avait dit cela, peut être que lui approuvé ce genre de méthode, après tout elle ne le connaissait pas, et il se pouvait qu’il soit aussi cruel que ses semblables.

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Le regard de la jeune fille exprimait du dégoût, de la compassion, de la colère, des sentiments peu ordinaire pour un villageois de Nothern Star, mais qui laissa tout de même Pierre dans l’ignorance. Il était loin de ce douté qu’il avait affaire à un faucon ; pour lui ce n’était qu’une adolescente sensible, lasser de cette guerre et de tout le mal qu’elle a apporté en ce jour.
Il regarda le spectacle, la gorge nouée par l’atrocité que pouvait émettre l’homme, le pauvre loup était étendue dans la sable, fatigué de ses coups à répétitions. Il ne voulait plus continué, ni se battre pour son royaume, non, il attendait patiemment la lumière réconfortante de son ange. Une image qui lui était familière et qui lui faisait mal dans sa poitrine. Il versa une larme sous les gémissements plaintifs de l’animal, puis une deuxième pour son pelage qui s’imprégnait de son sang, la mort allait l’embrasser sous peu et l’emmener à trépas par le goût de son poison mortel.

Il se laissa emporté par les applaudissements et les sifflements des hommes immoraux, quand soudain une petite voix frêle et féminine, l’arracha de sa transe pour le remettre pied sur terre. La petite rousse avait mal également de ce spectacle barbare et semblait avoir une vision parfaite de l’homme et de l’état sauvage. Pour elle, il était peu civilisé, voir bien plus primaire qu’un loup. Chose que Pierre était bien obligé d’admettre vu les circonstances actuelles qui se déroulaient sous ses yeux. Il acquiesça d’un geste de la tête, mais demeura silencieux à la suite de ses paroles. Curieusement, de drôles de pensées se mirent à circuler dans son esprit, mais tellement insensé que même un gosse lui rirait au nez. Non, elle était juste puriste et non Métamorphites….Jamais, l’un des membres du clan de Foe oserait se montrer au grand jour, surtout devant des milliers de personnes dans un endroit aussi sordide. Les loups et les faucons exilés étaient loin d’être sot, ils avaient la connaissance et l’instinct pour les guidés vers la raison. Deux vertus que l’homme semblait avoir perdu dans sa réussite du modernisme…Pourtant, il ne pu s’empêcher de poser quelques questions à son égards.

-C’est curieux que vous dites ça….Beaucoup de personnes ont tellement de plaisir à regarder ce genre de spectacle. Moi, en ce qui me concerne, je suis las de cette guerre et de cette légende, de cette boite que l’homme aurait ouverte par avidité. J’ai beau être un humain entre guillemet, je sui bel et bien esclave comme un animal exilé.

Il souleva son pull et laissa entrevoir des marques de cravaches. A l’internat du fond de l’étang, les punitions étaient sévères et la plaisanterie, un manque de respect à autrui. Rien, ne devait être prit à la légère, mais ses actes devaient être passer sous silence…
Pierre, ne connaissait rien de ce mystérieux inconnu et pourtant, elle émettait une aura de gentillesse et de confiance, qui le charma. Il rabaissa son uniforme et la regarda enfin droit dans les yeux. Ses iris étaient d’un verts magnétiques, une couleur contraire à ses cheveux, comme pour avoir encore plus d’impacte sur son interlocuteur. Elle était d’une grande beauté, autrement que la fille de ses songes, mais d’une égalité. Un peu gêner, il détourna vivement son regard sur la scène, puis laissa exprimé comme une douleur sur son visage angélique. Le loup courageux ne bougeait plus, la mort semblait avoir serré son cœur jusqu’à l’arrêt total. Il regarda avec dégoût, se corps inerte tiré dans le sable, puis se tourna à nouveau vers la jeune fille comme pour lui faire comprendre sa position. L’homme était traître, cruelle, méprisant, mais parmi ses fourbes, il y avait ceux qui s’opposaient à violence.

-Je ne suis pas de ceux à qui on pourrait confié des missions, mais je ne resterais pas les bras croisé et a me taire. Il est peut-être temps que je gagne ma place et rejoigne cette bataille. Je n’ai pas de camps, j’ai simplement ma conviction des choses….

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Une larme c’était échappé de ses yeux, une larme qu’elle s’empressa d’essuyer. Pour elle, il n’était guère envisageable de montrer ses sentiments, et son dégout devant les habitant du village de Nothern Star, il fallait qu’elle préservé sa couverture, sinon celle-ci serait perdu, et se ferait surement exécuté sur le champ. Cela n’était peut être pas plus mal…et peut être que le doux parfum de la mort suffira à son bonheur. Non ! Elle se devait de rester forte, et ceux qui pensaient cela était des faibles, ce que Ginny n’était évidemment pas. La cruauté des hommes en venait souvent à lui donner de drôle d’idée…les cries se faisait de plus en plus fort, les villageois étaient décidément tous fou à lier…elle n’avait aucune fierté d’avoir vécu parmi eux une petite partit de sa vie. Elle n’éprouvait pas vraiment de haine pour ce genre de personnage, mais simplement du mépris et de la pitié, tous ce qu’ils méritaient selon elle. Le loup était effondre sur la scène, mutilé et l’âme souillé. Il était belle est bien partit, loin de toute cette injustice, de cette guerre qui faisait rage. La personne caché derrière ce métamorphite avait accompli sa mission, et maintenant pouvait s’en aller en paix, en espérant qu’il puisse la trouver tôt ou tard. Elle se tourna vers le jeune homme, elle ne connaissait même pas son nom…ce qui n’était pas plus mal, car elle non plus ne pouvait guère révéler son identité. Contrairement aux autres, il ne se mêlait pas à cette réunion de barbarie…comme quoi, il ne fallait peut être pas mettre tout le monde dans le même sac, même si parfois cela en était compliqué, surtout pour Ginny.

Il lui avoua être las de cette guerre…elle aussi l’était bien évidemment, mais pourtant elle faisait parti des guerriers qui se battaient tant bien que mal pour son peuple. Il est vrai que tout cela mènerait surement à rien, mais elle se devait de venger les siens, même si la vengeance n’était pas l’une des meilleures solutions, cela soulageait du moins. Aucun des deux camps n’étaient décidé à capituler, et chacun se battait pour ses convictions, certaine plus valable que d’autre. Si l’homme aurait été plus tolèrent, cette bataille n’aurait jamais commencé, mais hélas leurs cruautés légendaires prenaient toujours le dessus. Elle en eut la réel confirmation quand le garçon mystérieux souleva son pull, elle put apercevoir de griffes et des traces de fouet…ils en venaient même à se battre entre eux…cela en était réellement pathétique. Lui aussi se sentait comme un animal exilé, du moins d’après ce qu’il pouvait dire…ce garçon était étonnant, mais peut être cachait il bien son jeu ? Et peut être qu’une fois qu’elle est le dos tourné, il irait la dénoncer à Meaulne ? Il était bien connut que la petite rousse ne faisait confiance en personne surtout pas aux habitants de ce village bafoué par des hommes vile et sans scrupule. Elle essaya tant bien que mal de cacher sa stupéfaction face à ses épaisses blessures….qui pouvait être auteur de tant de violence ? A croire que le monde ne tournait plus rond depuis son exil. Son interlocuteur lui affirma qu’il voulait rejoindre la bataille et ce battre….ce battre contre quoi ? Contre qui ? Certaine personne ne le savait même pas…elles se contentaient simplement de suivre et de tuer, n’ayant aucune raison de se battre. Pourquoi voulait-il se mêler à cela ? Sur un champ de bataille elle serait voué à l’affronter si celui-ci faisait ce choix, contre son gré bien sûr.

-Sais-tu pourquoi tu veux rejoindre cette bataille ? Certain veule se battre mais ne savent même pas quelle sont les motivations qui les poussent à faire cela. Tu ne sais pas ce que c’est de tuer, et la culpabilité que tu peux avoir en suite, donc avant de t’engager dans ce genre de chose, tâche de bien y réfléchir.

Elle essayait de le mettre en garde, de lui affirmer que ce chemin était très périlleux. Il allait probablement se douter de quelque chose, mais elle serait faire face et nier…pourtant, Ginny avait horreur du mensonge, mais parfois il était bon de ne pas dire la vérité, surtout quand cela était une question de vie ou de mort.

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L’étrangère avait raison, Pierre ignorait tout de la guerre et de ses conséquences. Que pourrait-il apporté de plus à se monde en désordre et corrompu ? Il était encore un enfant, un garçon en apprentissage complètement perdu entre la haine et l’irréel. Il était de ceux dont l’avenir était incertain et qui tôt ou tard sombrera dans l’oublie. Pas réellement de famille, ni de soutient, qui viendra enterré son petit corps chétif, qui contera ses exploits éphémère sur se terrain de sang. Il baissa les yeux tristement sous cette étrange vérité, la jeune fille savait de quoi elle parlait, lui au contraire était encore dans l’ignorance. Pierre avait beau avoir eut vent des prouesses de guerres de son demi-frère, ça ne faisait pas de lui un soldat accomplit pour autant, d’ailleurs il ignore tout du port de l’arme et d’un plan de bataille échafauder. Il soupira, las d’être comme toujours le dernier, il voulait également brillé….Brillé aux yeux de sa mère, devenir quelqu’un d’autre que le petit garçon turbulent et personne de l’internat. Mais l’amour de sa mère vaut-il vraiment qu’il met sa vie en péril ? Qu’à telle fait réellement pour lui à part l’ignoré et le bafoué en le plaçant dans les bras de la mort. L’internat était l’enfer sur terre, pour ses enfants victimes de la guerre. Le fouet de Rachin, griffait à sang leurs peaux juvéniles jusqu’aux larmes de supplices. Pierre était de ceux qu’on devait secourir et non un héro, tout le monde avec donc sa place….Il releva son regard à la hauteur de celui de la jeune fille, ses yeux étaient aussi brillant que les siens, à croire que la tristesse était le seul sentiments encore présent dans ce monde. Elle était à présent son guide, celle à qui il allait confié aveuglement son destin. Il resta un moment silencieux, comme pour remémorer sa vie, chose qui appuiera sans doute sa décision finale. Pierre était loin d’être construit, il n’avait rien vécu, rien mis à part une enfance complètement déséquilibrée. Mûrement réfléchit, il n’avait rien d’Augustin, ni d’un villageois d’ailleurs, il était un garçon perdu, amer et confus. Mais où était donc sa place ? La cavalerie n’aurait été qu’un masque, une couverture à ses envies… Des désirs qu’il avait mis de coté, dans l’espoir qu’il se concrète un jour.

-Je ne suis pas un soldat….Je ne suis pas Augustin Meaulnes. Mais ma mère aurait tant aimé que je sois lui.

Une larme, soudainement, s’échappa de son océan pour se perdre le long de sa joue, puis de sa nuque. La vérité était cruelle, mais pas pour autant sui dure à porter. Il était le petit dernier d’une famille brisé, dont la balance semblait se pencher vers un certain Augustin. Un garçon trouvé par sa mère durant la guerre et qui a fait preuve de beaucoup plus d’ambitions que son cadet. Il balaya ses larmes, comme pour masquer encore une fois son désarroi et encra un regard quelques peu dérouté sur les villageois qui quittait les gradins le sourire aux lèvres. Il avaient pris un réel plaisir à la mort, il ne voulait en aucun cas finir comme ses hommes machistes, dont la moralité n’était pas bonne à dire. Il fronça les sourcilles, suivant des très prêt un gros bonhommes aux bacantes retroussés, puis à nouveau dévia son regard sur la petite rousse qui n’avait guère quitté sa place, sûrement encore sous le choc de ce spectacle sanglant. Sur son dos, il portait le corps du métamorphite, sûrement pour extraire sa peau et en faire un nouveau produit de marché. L’hiver s’annonçait dure et un nouveau commerce de peau prenait également de l’ampleur au village. La guerre des ancêtres avait donc prit un nouveau tournant celle de la survie. Il resta un peu bête, puis finit par lui adresser l’homme en le pointant comme un juge vers un coupable. Ils devaient le suivre…D’autre Métamorphites devaient être en captivité, à attendre leurs morts comme de simple condamnés. Les mots arrachés de ses lèvres pleines, il finit par prendre la main de Ginny dans la sienne pour la tirer hors de la bordure de la piste. Le propriétaire du cirque était plus que fourbe, il avait en tête des crimes à perpétuité et de l’or entre les mains. A cet instant, Pierre n’avait nullement réfléchit à sa position dans la bataille, mais son cœur avait trouver juste en libérant ses ennemis de cet horrible homme. C’était une guerre, non une comédie, non une foire annuelle dont Nothern Star avait la réputation. La, il s’agissait d’homme et de respect.

-Je n’ai pas choisie mon camp et je doute le faire un jour…Je n’ai aucun alibi pour me permettre de choisis les hommes ou les Métamorphites. Mais sache que je ne te laisserai pas tombé sur ce coup là. Si les hommes et les animaux doivent se livrer bataille, je préfère de loin que ça soit sur un terrain neutre, qu’une place acclamé par une foule stupide. Chaque chose à sa place, je suis bien placé pour comprendre cette morale…Et la place de ses hommes, qui me sont ennemis malgré mon ignorance total de bataille, c’est de la foret près de celui qui leurs sert de guide….Le prince.

Il avait beau être ignorant, il connaissait la légende du prince, celui qu’on nomme Hallam Foe. Un loup d’une blancheur identique à la neige éternelle et aux yeux d’un bleu électrique. Il était celui qui mènera le peuple exilé à la victoire, donc l’ennemi premier de son frère Augustin. Sa tête était mis à prix, une très belle somme convoité par ses hommes avide de richesse ; Comme quoi les erreurs du passé, n’on eut aucun effet sur eux….

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